Petits travaux d'été

Jusque-là, l'été se déroule en douceur à la vigne. Même si depuis la mi-juillet, le temps régulièrement pluvieux a profité au développement des herbes folles et autres liserons en tout genre. Sur la partie centrale du Carré du Jongleur, on ne voyait déjà plus les pieds de vigne ! Dès samedi 9 août, une opération "arrachage d'urgence" était donc entreprise, laquelle s'est poursuivie dimanche toute la matinée, avec les outils et l'huile de coude nécessaire.

Le temps de ce week-end n'aura pas permis de traiter la vigne, car des ondées passagères auraient annulé l'effet du sulfate. Il a néanmoins été possible de nettoyer plus de la moitié du terrain, de dégager les pieds de piccolo d'un envahissement certain du liseron, et de sauver également les pieds de vigne en jauge, au fond et en bas du Carré, de ce satané liseron… Parmi les mauvaises herbes, à noter l'apparition abondante de ronciers et d'orties, qui ne sont pas les plus agréables à liquider.

Un petit tour dans les allées a permis de retirer aussi la plupart des feuilles suspectes, blanchies ou abîmées, notamment sur les pieds de cépages Chardonnay. Et devant la hauteur des mauvaises herbes qui avaient poussé le long de la clôture supérieure, côté aqueduc, il était largement nécessaire de donner un petit coup de binette afin de tout remettre au niveau du sol. (Ouf !).

Bilan, la vigne est belle, et n'a pas souffert de ces deux semaines de vacances, comme ont pu le constater Adeline et Christian Braut, lors d'une petite visite bien sympathique, dimanche matin. Nous aurons goûté aux framboises ensemble, petite récompense bien méritée.

Avant de pouvoir sulfater le Carré du Jongleur, une ou deux soirées d'arrachage devraient venir à bout des mauvaises herbes et permettre, en milieu ou fin de semaine de traiter la vigne. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, à partir de 19h/19h30 en semaine.

Pour ceux qui sont déjà rentrés de vacances, il est donc possible de s'organiser préalablement avec Jean-Marc au 06 60 49 07 37. À très bientôt.