Le bonheur au cœur de la Bourgogne

Le week-end du 11-Novembre organisé par les Coteaux en Bourgogne a été un moment exceptionnel de convivialité entre tous ses participants et d’un grand intérêt pour l’avenir de notre vigne.
Voici résumés par Brigitte ces quatre jours, pour permettre à chacun de mieux se rendre compte ce qu’apporte ce type de séjour, que nous réitèrerons sans aucun doute, et dont le déroulement est ponctué de moments riches de rencontres et d’échanges, à la fois culturels et gastronomiques. Bref, un week-end très pédagogique sur la viticulture et l’élevage du vin.

« Pendant 4 jours, les membres de l’association étaient conviés à participer à un week-end découverte en Bourgogne (Eh oui, il faut aller de temps en temps sur le site : www.coteauxdelouveciennes.com pour ne pas rater les bons plans). C’était une première dans le cadre de notre association et tous les participants sont unanimes pour vous dire que c’était une réussite.
Sept participants pour ce premier rendez-vous (Brigitte et Benoît Gros, Babeth et Géraud de Cazenove, Jean-Marc Denis, Bernard Cheron et Laurence Theron). Un gîte avait été réservé à Saint-Jean-de-Trezy (Saône-et-Loire), dans le sud de la région des grands vins de Bourgogne, à la hauteur de Beaune.

Partis de Louveciennes à l’aube samedi matin, nous étions dès 11h dans la campagne du Couchois à exercer notre talent d’« espions viticoles », au milieu des parcelles de ceps : examens de l’alignement et de l’espacement des vignes, des différentes tailles, observation des méthodes de plantation des étarchets (piquets) et comment les fils sont tendus. Très vite, en douce, nous grappillons à la recherche du raisin le plus savoureux encore accroché sur son pied.
Puis au détour d’un chemin, dans un petit village loin de tout, voilà que nous est annoncée une vente en cave d’un viticulteur nommé Prost. Une belle petite cave voutée, un producteur de vin entouré de gens du terroir proposant foie gras, escargots cuisinés, miel et autres produits alléchants… Je vous laisse imaginer ce que furent nos repas et même notre pique-nique durant ce week-end.
Le séjour s’est poursuivi tout aussi agréablement avec au programme quelques visites culturelles :
celle du château de Cormatin, château du XVe siècle construit pour le marquis d’Huxelles et Guigone de Salins (boiseries peintes d’époque en excellent état), avec un jardin avec son potager à l’ancienne et un labyrinthe de buis (époque années folles) dans lequel nous avons eu le plaisir bien sûr de nous perdre.
Visite de quelques églises dont la splendide église romane de Saint-Martin de Chapaize (église du XIIe édifiée par le moine Hugues de Chalon).
À noter un pique-nique improvisé autour d’un petit lavoir, dans un village avoisinant, et l’apprentissage (merci Benoît) de la technique d’ouverture d’une bouteille de vin avec une chaussure (à défaut de tire bouchon). Ça marche… (N'est-ce pas Babeth ?) Pinot noir, donc, accompagné de produits locaux délicieux.
Visite également des Hospices de Beaune, que beaucoup connaissent sans doute, mais dont les toitures ne cessent de nous ravir et l’agencement intérieur de nous rappeler ce que fut la médecine au Moyen-âge (!).

Au passage, quelques visites de brocantes ou antiquaires au détour de villages…

Mais l’objectif principal de notre séjour était le rendez-vous que nous avions au Domaine Debavelaere, où Anne Sophie et Stanislas Debavelaere nous ont reçus. Anne Sophie s’est lancée dans l’œnologie après s’être installée avec son mari, médecin, à Chalon. Leurs premières économies leur ont permis d’acheter un petit carré de vigne, puis un autre… Aujourd’hui, la voilà à gérer ses 8 hectares de terre. C’est une histoire de famille : les 4 garçons sont au rendez-vous lorsqu’il faut vendanger ou aider pour emballer les bouteilles. Ils ont acheté une cave où Anne Sophie peut élever son vin et préparer ses expéditions.
Au cours de cette soirée, nous avons appris les différentes étapes de la vinification du vin blanc de Bourgogne et là, nous nous sommes rendus compte que nous étions embarqués dans une sacrée aventure… Nous avons pu leur poser toutes sortes de questions et tout ce que nous avons appris est consigné.
Nous reviendrons plus en détail dans une prochaine publication sur notre blog sur la visite au Domaine Debavelaere et tous les conseils sur la taille et la vinification.

Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtés à Autun, dont nous avons visité la Cathédrale et goûté le « Crapiau » : crêpe locale qui nous a permis de terminer ce séjour comme il avait commencé, en toute convivialité. »

Voici notre gîte (pour exemple) : chez M. et Mme Guy BOULLARD au hameau de Precelles, 71490 Saint-Jean-de Trezy (guy.boullard@clubinternet.fr)
Prix : 230 € pour 3 nuits (4 à 6 personnes)

Premiers labours

Grâce au prêts d'un motoculteur, nous avons pu commencer à labourer le Carré du Jongleur hier samedi. Tandis qu'une demi-douzaine de pieds de vigne ont été transplantés par les femmes, en remplacement de ceux abîmés ou qui n'ont jamais pris, les hommes maniaient la machine infernale avec force et courage

Les opérations se poursuivent ce dimanche, dès 11h, ainsi que tout l'après midi.
Avis. On s'amuse bien.