mercredi 22 février 2012

Comment servir et choisir le vin

  1. Ne servez pas trop des vins différents au cours d'un repas. En général, un blanc sec, un rouge et un vin de dessert conviennent.
  2. Servez un vin simple ou facile avant un vin complexe.
  3. Un vin jeune se sert avant un vin vieux.
  4. Un vin blanc se sert avant un vin rouge
  5. Un vin moins corsé se sert avant un vin plus corsé.
  6. Servez un vin plutôt frais que chaud. le vin se rechauffe rapidement dans la pièce où votre repas a lieu ainsi que dans les verres. un vin trop chaud ne refroidit pas et , surtout, devient très vite lourd.
  7. Ne mettez pas au dernier moment votre vin au réfrigérateur ou pis, au congélateur, les arômes seraient "cassés".
  8. N'hesiter pas à faire des alliances régionales: un muscadet avec des fruits de mer; un cahors avec un cassoulet; un sancerre avec un crottin de chavignol
  9. Si vous êtes perdu pour choisir votre vin, consulter votre caviste, il est là pour cela. Il vous conseillera et vous permettra de surprendre vos convives avec des accords régionaux.

La Saint-Vincent du début jusqu'à nos jours (1er épisode)


SAINT-VINCENT
Dans le jargon de vigneron le patron
Il est vrai que l'Eglise n'est pas ennemie du calembour ( "tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai..."). De là à croire que Saint-Vincent est devenu le patron des vignerons à cause de la première syllabe de son nom...Dans ce cas, pourquoi Saint Arthur ne règne-t-il pas sur les ARTistes et Saint POTHIN sur les POTiers, les verriers et les barmans? Même Vin-sang ou vin-sent ne convainquent pas.
D'origine Espagnol, il n'a eu, dans sa famille et dans sa vie de diacre de Saragosse, aucun lien avec la viticulture. Certains affirment que c'est à son supplice qu'il doit sa capiteuse gloire. Le proconsul DACIEN, l'homme de confiance de l'empereur Dioclétien, le condamna, entre autres douceurs, à avoir le corps broyé, écrasé, ce qui fit jaillir son sang comme le jus de raisin ruiselle sous la violence du pressoir. La métaphore est rude, surtout pour des gens aussi gais que des vignerons. le corps de Saint-VINCENT, cousu dans une peau de boeuf, fut jeté au large de Valence mais, par un de ces miracles dont notre époque à perdu la recette, la dépouille sacrée attendait sur la rive le retour des rameurs. Cette victoire sur la mer n'aurait-t-elle pas dû faire de Saint-VINCENT le saint patron des marins et des naufragés?

Plutôt que l'eau, on lui a donné le vin. Tant mieux pour lui. La religion n'est pas avare de mystères. Disons qu'il eut après sa mort la chance qu'il neut pas de son vivant. On a même été généreux: Vincent est le patron des vignerons, mais pas seulement, aussi des négociants, des oenologues, des inspecteurs du vin, des cafetiers. Et aussi des vinaigriers. Donc Excellente ou médiocre, l'année lui vaudra des sympathies.
Finalement, peut-être est ce à PARIS que l'on débusque l'explication de sa reconversion viticole. Le corps du martyr ibérique ayant été dispersé sous forme de reliques, sa tunique et l'un de ses bras atterirent dans une abbaye que fit construire dans sa capitale le roi Childebert 1er. Elle fut nommée Saint-CROIX - Saint-VINCENT. Et comme cette abbaye possédait de nombreuses vignes en Île-de-France, les moines-viticulteurs firent de Saint-VINCENT leur rempart contre les gelées et la grêle. Son culte s'étendit ensuite à d'autres vignobles. Trois siècles après, des reliques d'un autre Saint, GERMAIN, supplantèrent celle de Saint-VINCENT et l'abbaye changea de nom. Elle devint Saint-GERMAIN-le doré, puis plus tard, Saint-GERMAIN-DES-PRES.
Plus que d'autres, les vignerons bourguignons vouaient un véritable culte à leur Saint patron, saint Vincent, dont la fête, le 22 janvier donnait lieu à de nombreuses manifestations où il est vrai, le païen se mêlait au religieux. Une des plus anciennes traditions concernait la garde, par l'un des vignerons du village, de la statue du saint ou, à défaut, d'un baton sculpté symbolique.
Le matin du 22 janvier, les vignerons de la confrerie de Saint Vincent locale se rendaient, en cortège, au domicile- ou le plus souvent dans la cave- du sortant, c'est-à-dire celui d'entre eux qui avait eu l'honneur de garder la statue- ou le baton- durant l'année écoulée
Chaque vigneron était tenu de la saluer avant que le plus ancien d'entre eux - la notion de grand maître était alors aléatoire et rare - ne dévoile le nom de "l'entrant" qui allait à son tour, avoir la garde ô combien honorifique, du Saint pendant un an.
Pas rancunier, le vigneron "sortant"... sortait justement quelques bouteilles de vin blanc pour trinquer avec l'heureux élu et fêter avec tous, non pas la déchéance, mais la transmision de relais... voire du bâton!
Tout ce beau monde se remettait en cortège pour se rendre à l'église pour la grand-messe de saint VINCENT. Le vielleux était en tête, suivi par le "sortant" qui portait la bannière et l'"entrant" qui portait le cierge de la confrerie.
Après la messe solennelle, au cours de laquelle le prêtre avait béni la statue de Saint-VINCENT (ou son bâton représentatif), celle-ci était remise solennellement à l'entrant dans sa cave. Inutile de vous dire que cette petite cérémonie était suivie d'un repas pantagruélique.
Pour l'avoir vécu, je sais de quoi je parle.
Dans une France quelque peu déchristianisée, Saint-VINCENT tient bon la rampe. Enfin, il s'accroche. Il est un des derniers saints qui continuent de susciter ferveur, prières et processions, soit le jour de sa fête, le 22 janvier, soit au cours des week-ends précédents et suivants. Il reçoit un hommage chrétien : procession, messe solennelle, prêche, bénédiction ; puis profane : banquet, tournée des caves, expositions, chants folkloriques, etc. Cette alliance du religieux et du païen est un héritage du Moyen Age. Le grand maître de la confrerie des chevalier du tastevin n'associe-t-il pas, dans sa formule d'intronisation, Noé, "père de la vigne", Bacchus, "dieu du vin", et Saint-VINCENT, "patron des vignerons"? Ce très large oecuménisme, ne serait-il pas préférable à la guerre que se livraient, à la fin du x1xème siècle, dans certains villages bourguignons, la procession des cléricaux, avec bannières et chants religieux et le défilé des anticléricaux, avec drapeaux et Marseillaise?

dimanche 19 février 2012

DE LA DEGUSTATION pro ou amateur


Dans notre bel et bon village, autrefois viticole (60 ha) RE- pousse la vigne. 2010 à vu naître une cuvée que d'aucun ont pu DEGUSTER. C'est bien de cela dont il s'agit.
Apprécier ou ne pas apprécier la est la question.
Que vous soyez Pro ou amateur, c'est du vin dont voici l'essentiel: le Vin, c'est de la culture. La culture de la vigne, mais aussi de la culture pour l'esprit, C'est cette vertu d'un produit universel de consommation que ce petit paragraphe a l'ambition de rappeler. De plus, dans un temps ou le vin n'est pas toujours considéré, peut-être s'étonnera-t-on ?( il faut boire avec modération)...
Déguster, la dégustation,c'est comme le football : tout le monde peut y jouer. Les français n'en ont pas le monopole, pas plus que les professionnels du vin, ni les clubs d'amateurs réunis pour des grands-messes de dégustation verticale (millésime d'un même vin) ou horizontale( vin de la même année),ou même VERTICO-horizontale. Du" goûter-moi cette petite côte, vous m'en direz des nouvelles", du patron de café, au recueillement qui précède le versement dans les verres de quelques privilégiés d'un vin rare d'une année légendaire,la dégustation se prête à des variantes infinies. Sauf qu'il s'agit chaque fois de goûter un vin pour le juger, de le questionner par les yeux, par le nez, et par la bouche pour le considérer, l'évaluer, le jauger, le coter et, surtout pour en parler "sur la langue le vin parle" (cf Pierre Pompette) il lui arrive même parfois d'être très bavard. Il énumère ses arômes comme un général de Napoléon ses batailles. Que vous soyez un professionnel au jet droit (dans le crachoir) ou un amateur qui la tête au dessus du dit objet réceptacle, laisse tomber d'inesthétiques crachoullis vineux sur leur chemise et leurs souliers, vous êtes tous les bienvenues au 10 rue du professeur Tuffier 78430 louveciennes chez Brigitte et Benoit GROS le 28/02/2012 à partir de 19h30 vous y serez accueillis autour d'un buffet digne de notre campagne reculée.
Benoit GIRADIN Propriétaire/ viticulteur du château LE FAGE vous fera déguster largement de son Bergeracois natale, les rouges, les blancs sec ,moelleux et,le Montbazillac.
Autrefois, le théâtre avait ses trois coups, la dégustation en a quatre:
  1. le coup de main
  2. le coup d'oeil
  3. le coup de nez
  4. le coup de langue

Le pied du verre étant bien tenu entre le pouce et l'index, c'est par une habile rotation du poignet, un mouvement circulaire de la main, que le vin est agité pour en extraire et stimuler les arômes et les ardeurs.

La mise en bouche est et reste une affaire très personnel, car DEGUSTER c'est deux fois jouir. Jouir d'avoir à sa disposition les moyens d'explorer un vin; jouir des vertus du vin. Rarement solitaire chez les amateurs, la dégustation est un plaisir partagé. Toute la science, tous les travaux, tous les soins, toutes les fatigues, préparent et annoncent l'heure de la dégustation, sommet épiphanique de la rencontre du vin et de l'homme

Regrets: déguster est synonyme d' enduré; trinquer idem. Alors pas de contre sens !!

samedi 18 février 2012

Invitation au chapitre de St ROMAIN

Notre 13ème Chapitre Magistral de la Saint-Romain
http://www.confrerie-st-romain.fr/

Consœurs, Confrères,
Chers amis, bonjour,
sur notre site internet, le programme de notre Chapitre du samedi 26 février 2011
ainsi que des journées "autour du Chapitre"
(Ce programme, accompagné d'autres informations, vous parviendra sous huitaine)
dans l'attente du plaisir de vous revoir ou de vous connaître,
recevez, chers mais, mes salutations bachiques les plus sincères

y a t il des volontaires?
Benoit GROS--

mardi 14 février 2012

Revue de presse : le vin de Louveciennes dégusté par un professionnel !



Après notre grande fête de la Saint-Vincent du 14 janvier, où nous avons réuni 130 joyeux vignerons d'Île-de-France, voici un nouveau coup d'éclat pour la vigne de Louveciennes !

Le Parisien a publié il y a quelques jours un comparatif des vins produits en Île-de-France.

Sur les huit bouteilles testées par le sommelier du Pavillon du Henri-IV, à Saint-Germain-en-Laye, figure celui de Louveciennes aux côtés de bouteilles bien plus prestigieuses, notamment Suresnes ou Montmartre..

Nous vous laissons découvrir la teneur de son analyse. Une critique fort encourageante !
(Cliquer sur les images pour lire le papier du Parisien.)

lundi 13 février 2012

Récolte 2011 alors c'est comment?

Notre jus prend forme et tournure, aprés la fermentation alcoolique c'est une hibernation prolongée jusqu'au réchauffement du chai fin mars début avril; et la, petit miracle attendu la malolactose. Si tout se passe bien, nous laisserons notre vins au repos jusqu'à la mise en bouteille avant les vendanges de septembre prochain. Nous procéderons à une filtration avant cette mise en bouteille.

Dès à présent il nous faut penser à notre futur étiquette; c'est un appel général que je fais à tous les artistes en herbe ou pas; à vos crayons et aquarelle,gouache et huile...

Travaux de MARS

c'est le mois de la plantation et du bouturage
nous avons demandé la fourniture de 15 plans de Pinot l'auxerois et 5 plans de Chardonnay pour combler les pertes en lignes. Nous vous indiquerons quand venir pour effectuer cette re_ plantation.
pensez à nettoyer et désinfecter vos secateurs pour la taille, qui suivant l'état de la météo, devrait se dérouler fin mars début avril au plus tard.

Travaux de FEVRIER

Nous allons procéder à une analyse du sol pour voir si un apport de fumure est utile.Si oui, il faudrait entre 100et 150 kg /ha d'engrais complet associant les trois éléments de base, NPK, dans des proportions traditionnelles telles que 3_6_9 ou 10_10_20. cette fumure en engrais minéraux sous forme facilement assimilable met à la disposition des plantes les éléments potasse et acide phsphorique indispensables à une bonne maturation des raisins et à l'aoutement parfait du bois- dont dépend la qualité de fructification l'année suivante.Alors il nous/vous faudra enfouir l'engrais par un bêchage léger à 10/150cm de profondeur avec une fourche-bêche.En efffet, les dents de cet instrument éviteront de provoquer des blessures sur les racines qui couvrent en surface et qu'il ne faut surtout pas suprimer. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des besoins en main d'oeuvre.

mercredi 1 février 2012

les tarifs pour "club oeno Louveciennes"

Chateau le FAGE
Rouge Bergerac 2010 5.00€
Rouge Bergerac 2009 7.50€
Rouge Bergerac 2010 "CUVEE PRESTIGE" fut de chêne 9.35€
Rosé Bergerac 2011 4.50€
Blanc Bergerac 2011 4.50€
Blanc sec 2009 Cuvée Maurice fut de chêne 9.00€
Moelleux Cote de Bergerac 2010 6.00€
Montbazillac 2009 8.00€
Montbazillac Grande Réserve 2009 75cl 16.00€
Montbazillac Grande Réserve 2009 50cl 11.50€